07 juin 2007
On sait pas trop quoi faire
Pas grand chose à dire. Sinon que personne n'est près de moi ce soir, personne ne me parle, personne ne m'accompagne... J'ai juste le goût d'aller me coucher, mais je suis trop faible pour y aller. Je suis super content, mais super triste. Mélange explosif et plutôt bizarre. Tout ce qu'il y a à dire, c'est qu'une personne peut, en faisant les gestes les plus petits et sans effet apparent vous couler à pic et vous faire sombrer au plus profond de la déception. En fait ce geste c'est l'absence de geste... ironiquement. Ceux qui comprennent tent mieux. Les autres vous ne pourrez jamais comprendre. De toute façon, je me connais ! Demain est un jour nouveau, je vais être super heureux et je vais me dire : "C'était un down d'ado comme d'habitude". Mais peut-être qu'il n'y a pas juste les hormones qui flanchent ici. Peut-être que l'esprit aussi. Et pas pour les raisons que l'on pourrait croire.
Désespoir
Inquiétez-vous pas, demain la vie sera belle. Car la nuit porte conseil.
Retour
Je vois maintenant qu'on doit pas être organisé tout le temps dans la vie... quelquefois, il faut se laisser aller et laisser sortir tout ce que l'on a dans la tête... en autant que ça ne brime personne bien sûr... et le plus ironique dans tout ça, c'est que j'ai appris ça de mon prof de français. Quel rapport, me direz-vous. Pas grand chose, seulement un lien, faible s'il est, et puis, dans le fond, ça n'a aucun signification dans ce message... Bon, voilà que je divague... Mais je suppose que si vous êtes ici c'est pour lire des divagations, comme tous le font, jour après jour.
Bon. Vous voyez sûrement que je suis très perturbé maintenant. Sous mes apparences calmes et posées (faut bien que je les conserve), je commence à virer fou. Figurativement bien sûr, mais je vire fou, tout de même. Et certains d'entre vous le savent sûrement... et savent certainement pourquoi ! Tout ce que je peux vous dire c'est "continuez à me supporter, c'est là que j'en ai le plus besoin"...
Mais surtout, pas d'inquiétudes.. La fatigue y est pour quelque chose et je commence à être à bout de tout. C'est pas mal ça que je considère devenir fou ! C'est la vie !
Bon, je reviens bientôt dans un autre message de divagations futiles (eh oui stefe : futiles divagations).
23 février 2007
Sociéti (Partie 2)
20 janvier 2007
Renaissance du blog ?
Je vais en fait vous faire principalement part des écrits que je réalise, au fil des semaines. Il se peut que ce soit un peu long avant que je publie les prochains articles, car je prends désormais plus de temps pour écrire, pour mieux écrire. Voici déjà un extrait du début de ce qui sera peut-être un premier roman seul... qui sait !
Bip, bip, bip… Le son abrutissant de mon cadran retentissait inlassablement, me faisant entendre sa sonorité implacable de façon parfaitement régulière. Toutefois, celle-ci me parvenait déformée, comme si je n’étais pas régulier dans mon interprétation. Je semblais à certains moments émerger de l’épais brouillard sonore et visuel qui m’entourait, mais celui-ci, intangible et toutefois déterminé, reprenait contrôle à tous coups de mon être entier, ne me laissant voir et entendre seulement que des silhouettes, des ombres, se profilant dans sa masse grise et inerte. Ces silhouettes m’étaient inconnues, mais je n’avais pas une réaction de peur face à elles, comme j’en avais souvent face aux choses inconnues. Je n’avais pas cet ardent besoin de protection quasi-maternelle qui, d’habitude, parvenait à me rassurer lorsque j’étais confronté à l’extraordinaire. Bizarrement j’avais plutôt une impression de bien-être qui me poussait à laisser aller ma curiosité, peu importe les risques, plutôt que de rester confiné dans la sûreté de l’inaction. Cependant, bien qu’attiré par ces formes indistinctes, je ne pouvais pas agir. La brume insolite que je n’arrivais pas encore à comprendre, toujours infaillible, me plaquait sur mon lit, en exerçant une force surnaturelle sur mon corps. Toutefois, aucune douleur n’attaquait mon être. Je ressentais seulement une impression de bien-être, manifestée par une aura de chaleur se répandant dans ma chair. De plus, je distinguais vaguement une source lumineuse se profilant au loin, infime blancheur pointant timidement entre la noirceur des silhouettes et le gris sombre des volutes brumeux. Mais tandis que mon attention se portait sur ces gages de bienfaisance, je sentais inconsciemment la noirceur ambiante prendre de l’ampleur, et bien vite, les fabuleuses luminosités perçues auparavant furent englouties et réduites au néant. Sans vraiment le savoir, engourdis qu’étaient mes réflexes et perceptions, je sombrais peu à peu dans le gouffre duquel j’avais brièvement émergé quelques minutes plus tôt. Je revenais à la case départ, délaissant l’ébauche de compréhension que j’avais entraperçue pour le désarroi total du monde chaotique où je n’étais réduit qu’à un pion sans âme ni conscience et où mes actes étaient unilatéralement anéantis. Mes perceptions étaient à nouveau annihilées par ce même brouillard sombre et dense qui me faisait frémir d’angoisse. Mes requêtes de vision encore rejetées, mes envies de compréhension reniées et méprisées. Je sentais peu à peu mon corps s’éloigner de mon esprit, dont il s’était depuis bien longtemps détaché.
29 septembre 2006
La Musique : incompréhensible...
Comme je l'ai écrit dans mon dernier message, je n'ai plus beaucoup de temps pour blogger. Entre l'école, les concours, la musique, les sports, ma vie sociale, etc. j'ai bien du mal à me trouver des temps libres. C'est donc pourquoi je ne publierai plus pour l'instant de citations quotidiennes. Au lieu de cela, je vais tenter d'écrire plus de messages consistants.
Cette semaine, comme toutes les autres, j'ai fait passablement beaucoup de piano. Pour ceux qui ne le savent pas, j'en joue depuis huit ans, et je suis maintenant assez avancé. Sur Pianolibre, vous pouvez écouter les pièces que je joue. Mais ce n'est pas pour cela que j'écris ce soir ici. C'est pour vous décrire la musique.
En effet, la plupart du monde croient connaître la musique. Ces personnes sont souvent extrêmement cultivées et savent une pléiade de noms de groupes, d'artistes, de chansons, de paroles, bref de tout ce qui se rattache à la musique que l'on écoute. Et parmi ceux-ci, plusieurs s'imaginent que jouer d'un instrument n'est pas si dur que cela. Au début de mon apprentissage, j'avais cette impression. Mais cela fait maintenant longtemps que je me suis détrompé.
Dans les écrits qui suivent, je parlerai de musique classique le plus souvent, car elle est, selon tous les musicologues, les mélomanes aguerris et les musiciens accomplis la plus difficile techniquement et la plus complexe au niveau de l'expression. De plus, la musique classique est le fondement de la musique moderne. Elle la soutient, tel un pilier caché aux confins du temps, et que plusieurs renient, rejettent.
La musique, c'est bien plus que de simples notes. La musique implique toute une préparation mentale, bien au-delà de toute préparation mentale académique ou sportive. Bien des détails, aussi insignifiants en apparence soient-ils, ont une influence gigantesque sur la musique. Tout commence bien sur par l'approche de l'instrument. La façon que l'on a, avant même de jouer, d'arriver à l'instrument et d'entrer en contact avec lui. Je ne peux pas vous traduire en mots ce que devrait être une approche convenable, puisque chacun a sa façon d'aborder l'instrument. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il faut ensuite tenter de "comprendre" le piano. Il faut tenter de savoir ce que le piano est capable de faire et quelles sont ses limites, sans même y toucher. Et ensuite, il faut entrer en contact physique avec l'instrument, tâter ses touches, sans émettre aucun son.
Commence alors la préparation du début de la pièce. L'instrumentiste doit se mettre dans le contexte du morceau qu'il jouera. Il doit intégrer l'oeuvre, de telle façon qu'elle et lui ne forment qu'un seul tout, qu'ils fusionnent. Plus rien au monde ne doit exister, à part l'oeuvre qu'il jouera. Et avant même que le premier son ne soit émis, il faut que la pièce soit déjà commencée à l'intérieur de l'instrumentiste. Il faut que lorsque le son sortira, il soit dans l'ambiance de la pièce, tout de suite.
Et quand la première note est jouée, il faut rester dans la pièce tout au long de son exécution. Aucune distraction ne doit arriver, sous peine de briser la ligne musicale. Ainsi, le musicien doit rester dans une bulle où seuls lui et l'oeuvre qu'il joue doivent exister. Tout au long du voyage à travers cette pièce, la symbiose de la musique avec l'homme doit rester.
Voilà donc en bref ce qu'est réellement la musique. Euh... où plutôt un infime aperçu de ce que l'on sait et un encore plus petit aperçu de ce que la musique sera dans les siècles à venir.
23 septembre 2006
Citations du jour - 22 et 23 septembre 2006
L'esprit c'est comme un parachute : s'il reste fermé, on s'écrase. - Frank Zappa
21 septembre 2006
Citations du jour - 14 au 21 septembre 2006
Peut-être vous demandez-vous où j'étais passé cette dernière semaine pour ne pas avoir écrit ici, sur ce blog. Eh bien l'école est recommencée et j'ai souvent une tonne de travaux (surtout en maths (pour ceux qui me connaissent personnellement)) et de projets. De plus, j'ai un concours de musique qui s'en vient, à la fin septembre et que je dois préparer, tout comme celui qui se déroulera en avril, mai et juin. Pour celui-là, cependant, je jouerai un répertoire classique, qui demande une bien plus longue préparation. Voilà donc les raisons de mon inactivité sur la blogosphère cette semaine. Mais en même temps, cela m'a permis de faire le plein d'inspiration et de vous concocter de tous nouveaux articles, qui, je l'espère, sauront vous occuper aussi longtemps que je n'ai pas écrit ici...
En attendant, voici les citations des 8 derniers jours, qui sont toutes accompagnées d'images.
Les conseils de la vieillesse éclairent sans réchauffer comme le soleil d'hiver. - Vauvenargues
Si vous aimez la vie, elle vous aimera en retour. - Arthur Rubinstein
Si l'homme des cavernes avait su rire, le cours de l'histoire eut été changé. - Oscar Wilde
On ne peut être heureux si l'on ne désire rien. - Henri Laborit
L'amour est un rêve pour deux. - Björk
Les corps sont étranges. Ce qui est à l'extérieur ne correspond pas toujours à ce qu'il y a à l'intérieur. - Kitty Fitzgerald
Mieux vaut vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton. - Proverbe italien
Il est plus nécessaire d'étudier les hommes que les livres. - François de La Rochefoucauld
13 septembre 2006
12 septembre 2006
11 septembre 2006
10 septembre 2006
09 septembre 2006
Citation du jour - 9 septembre 2006
08 septembre 2006
Citation du jour - 8 septembre 2006
Tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir. - Raymond Radiguet
C'était donc la citation du jour. Merci d'être venu et bonne journée.
07 septembre 2006
Citation du jour - 7 septembre 2006
Voici la citation du jour, en ce jeudi où cela fait une semaine que nous sommes dans le mois de septembre... L'automne approche à grands pas. Cette citation est un proverbe africain qui, comme tous les autres de la même origine, est passablement abstrait et porte à réfléchir.
Au bout de la patience, il y a le ciel. - Proverbe africain
Sur ce, passez une bonne journée et revenez demain !
06 septembre 2006
Citation du jour - 6 septembre 2006
05 septembre 2006
Citations du jour - 3, 4 et 5 septembre 2006
Les grandes personnes ne sont que des enfants déguisés. - Pierre Daninos
02 septembre 2006
Citation du jour - 2 septembre 2006
01 septembre 2006
Citation du jour - 1er septembre
31 août 2006
Citation du jour - 31 août 2006
Voici une autre citation du jour, concernant la naissance des êtres humains. Réfléchissez-y bien pendant la journée, et tentez d'en comprendre le sens profond
Chaque être naît seul, à son jour, à son heure, et vient au monde les mains vides. - Paulina Chiziane
Sur ce, passez une excellente journée et revenez demain, en ce premier jour de septembre, pour une autre citation du jour !!!
30 août 2006
Citation du jour - 30 août 2006
Ce sont mes amis qui m'ont fait aimer la vie. Ils me rendent meilleur à mesure que je les trouve meilleurs eux-mêmes. - Jacques Chardonne
29 août 2006
Citation du jour - 29 août 2006
La décision est souvent l'art d'être cruel à temps. - Henry Becque
28 août 2006
Citation du jour - 28 août 2006
27 août 2006
Poésie Première - Lai du maraudeur de raison
Ô combien ne fus-je surpris
D’apprendre son départ ainsi
Dure épreuve vivement réprimée
Que son départ impondéré
Fantasque désir, grand ennui
Celui qui m’a déjà hanté
De tenter de vivre ma vie,
D’inlassablement la chercher
Un cœur de pierre j’ai repris
Puisqu’il m’a très vite retrouvé
Ce grand désir de malappris
Celui de tout laisser tomber
Mais au fond n’ai-je pas envie
De vraiment tout laisser tomber
Pour enfin aller la chercher ?
Ah ! quel dilemme est-ce d’être pris
À décider de sa santé,
Ou de celle d’autrui négliger.
Au seuil de la grande folie,
Quand ma raison s’en ressentit,
Je décidai de m’embarquer
Pour une extatique épopée
Extatique je la décris
Car l’espoir elle m’a redonné
Lorsque je l’avais pressentie
Dans mon cœur fraîchement renouvelé
Je partis en avant-midi
Fort et dûment revigoré
À l’idée de trouver ma vie,
Mon espoir qui m’était enlevé
Je marchai pendant plusieurs nuits
Devenant faible et affamé,
Sans pourtant me décourager
La cause pour laquelle je partis,
Mon désir de la retrouver
Habitant toujours mes pensées.
De larges ravins je franchis,
Je les parcourus sans répit
Pensant toujours, harassé
À son visage bien modelé
Des rivières, de façon hardie,
J’en franchis souvent à gué
Dans le rapide courant maudit
Guidant doucement mon destrier
Au fond des bois, plein de dépit,
Je parcourus les longs sentiers,
Seul parmi les hamamélis
Ma vie je faillis y laisser
Mais ce n’était rien, je vis pis,
Lorsqu’à lui je me butai,
Homme contre monstruosité
C’est de Zô dont je parle ici
Car ainsi je le nommai
Ce monstre tout dépravé.
J’accomplissais l’inaccompli,
Ma quête de toute une vie,
Quand je le vis, sans aucun gré
Dès lors ma quête en fut changée.
C’est quand je le vis qu’il prit vie,
Devant mes yeux affublés
D’une vision athée et impie
Et qu’il commença à parler
Il me raconta toute sa vie,
Sans que je l’aie demandé
Et me dit ce qu’il détruisit
Et ceux qu’il a durement hantés
Puis il m’attaqua sans avis,
Sans vraiment me laisser penser
Quelque chose me laisser tenter
Je fus donc vraiment vite pris,
Ligoté sans difficulté
Et chez lui vite emprisonné
Dans ses serres il prit ainsi
Mon lâche corps qui s’en ressentit
Le balançant à son dur gré
Puis chez lui, las, je tombai.
Chez lui, résidence bien nantie
Au fond des bois, très camouflée
Un saut je fis quand je la vis
Lugubre et sombre, froide et hantée
Y entrer, jamais de la vie,
Mais puisque j’étais ligoté
Je dus le faire et en faire fi,
Quand il m’y jeta de mal gré
Les pires horreurs de toute ma vie
Je les vécus là, résigné
Je ne pus que les endurer.
Mais un jour je m’en sortis
Je m’en fus loin, tout hébété
De ma chance et de ma santé.
Je partis donc, tout aguerri
De mon expérience bien sentie
Et je me remis à rêver
À ma belle, ma bien-aimée
De juvénile fougue bien rempli,
Je repartis dans les sentiers.
Mais un autre malheur me surprit,
Et je dus encore m’arrêter
Sur mon grand chemin, sans merci,
Une falaise je vis se dresser
M’y jeter, j’en eus envie
Mais sans m’y abandonner
Sur la roche je m’étendis,
Désespéré, sans idée
Les étoiles je n’eus qu’à fixer
Pour que la solitude m’ennuie
Et mes pensées vienne embêter.
Pour la première fois je pleurai.
Sur le sol froid je m’endormis,
Et j’y passai l’entière nuit
Par de grands rêves je fus bercé
Par des cauchemars je fus hanté
De santé j’étais donc rempli
Lorsque je me réveillai
Dans un chaud, doux et moelleux lit
Que je n’avais jamais touché
En me levant ce que je vis
Me pétrifia, j’en fus sonné
Des hommes avec de blancs habits
À mon lit étaient affairés
Ils m’apportèrent un bol de riz
Comme un Dieu je fus loué
Mais jamais ils ne m’ont parlé.
C’est ainsi que je sortis
De ma tente, tout dépité
Dès lors, je fus sidéré
Ce que je vis, j’en ris
Aucun obstacle à mon avis
De soulagement, je soufflai
Plus qu’une plaine large et ondulée
Un simple « au revoir » je leur dis
Pour maigrement les remercier
De m’avoir redonné la vie
Puis je me remis à marcher
À ce moment je me languis,
Sans savoir comment m’arrêter
Ni comment tout faire passer
Vers l’horizon je repartis
Un soleil de feu au côté
En feu comme mon cœur malmené
Je suivis mon instinct grandi
Pour la première fois je le fis
Durant des jours je marchai
Sans jamais rien rencontrer
Lors j’arrivai aux latomies
Je fus alors bien attristé
Que, dans ce lapis-lazuli,
Plein de bagnards soient enfermés
C’est alors que je m’y rendis
Comme toujours y mettant mon nez
Je me fis expulser par les lapsi
Se chargeant de les surveiller
Ils me crièrent plein de lazzis
Sempiternellement déplacés
Un d’eux chantait un moqueur lied.
Ils me lancèrent des pains rassis
Et d’autres choses dépenaillées
En m’envoyant vivement promener.
Sans m’attarder je repartis
Vers le lointain infini
Sans savoir où m’aventurer
Ni dans quel sens m’en aller
Le chemin principal je pris
C’est là que j’y rencontrai
Un riche homme sur une chaise pie,
Sedia gestatoria, monté
J’embarquai dessus, avec lui
Après qu’il m’y eut invité
Nous allâmes aux plaines Saint-Denis
Aux milles kiosques pleins et risqués
Dès lors je vis les rififis
Animant les ghettos hantés
De la peur et sans pitié
Mais nous continuâmes sans répit,
Sans fla-flas, sans les attirer,
Ces bandits mal nantis, mal nés.
Dans cette ville pareille à Paris
Nous vîmes des gens perdre leur vie
Souvent nous faillîmes être tués
Mais nous passâmes sans arrêter
Nous vîmes des tas de gens pourris
Qui perdaient toute leur santé
Il fut perfide et sans merci
Crachant sur eux, à leurs pieds
Jusque là je l’avais compris
Mais trop loin il est allé
Il les gifla sans avis
Lorsqu’ils l’eurent supplié
Dans son palais des tas de mies
Il me donna sans les compter
J’acceptai et les appréciai
Mais lorsque ses esclaves nourris
Aux rats et aux noctuidés
Arrivèrent, moi je m’en allai
Le maître de maison me vit
Et tenta de me faire des ris
Alors il me vit riposter
Et me vit durement l’injurier
Dans la grande foule je repartis
Comme un maraudeur, entêté
C’est alors que mon cœur bondit
Je la vis, après tant d’années
Au moins, elle était en vie
Mais comme elle avait changé !
Son visage et son âme vernis
De visu soumise et bafouée
Elle se tenait sur un lattis
Faible et sûrement écorchée
Elle allait bientôt m’être enlevée.
Sur une chaise couverte de lassis
Elle fut rudement embarquée
Et ne pipa mot, fut fouettée.
Puis contre un mur on la mit
Ce fut là que tout se fit
Son contrat de vie résilié
Lorsqu’elle fut lâchement fusillée
Une balle elle reçut que je vis
Pas plus n’en prit, je priai
Puis, lestement, je partis
Vers son corps chaud je m’élançai
Une balle et mon corps fut détruit
Un simple cadeau empoisonné
Qui me fit perdre ma belle santé
Au moins mon but fut-il conquis
Au bout de ce périple insensé
Ma vie il ne fit que gâcher
Au moins eus-je la chance d’être en vie
À ses côtés près des ligies
Dans la fleur de l’âge rassemblés
Et aujourd’hui déracinés
Et je meurs aujourd’hui
En écrivant ces lignes restées
Dans ma tête toute ma courte vie.
Je salue ainsi la santé !
Enfin je la rejoignis
Et me couchai à son côté
Mon sang peignant un beau lavis
Avec le sien entrelacé
À la fin de notre latrie
Nous fûmes ainsi arrivés
Et dûmes la résilier.
Notre dernier souffle de vie
Nous fut durement extirpé ;
Les frontières damnées je passai.
Jérémy Boulanger-Bonnelly
Citation du jour - 27 août 2006
26 août 2006
Citations sur l'adolescence
25 août 2006
Citation du jour - 26 août 2006
Les pommes de terre cuites sont tellement plus faciles a digérer que les pommes en terre cuite ! - Alphonse Allais
School Time ==> La Réforme est à nos portes...
24 août 2006
Composition - Hymne des Ethructions
Date de composition : Juillet 2006
Nombre de pages de la partition : 2 pages
Durée : 1 minute 58 secondes
Instrument(s) : Piano
Difficulté : Avancé
Pour écouter ou télécharger (AIDE) : Hymne des Ethructions.mp3
Le Temps, Notion Abstraite
Video Game Pianist - Mario Bros
Et voici 1 vidéo qu'il a enregistré (d'autres viendront bientôt) :
23 août 2006
Just Take A Kayak !
Et une petite surprise sur un site externe : LIEN
22 août 2006
Composition - Valse Expérimentale "Laffaraymi"
Date de composition : Juin 2006
Nombre de pages de la partition : 4 pages
Durée : 3 minutes 24 secondes
Instrument(s) : Piano
Difficulté : Avancé
Pour écouter ou télécharger (AIDE) : Valse Expérimentale Laffaraymi.mp3
Composition - Les Champs Encerclés
Date de composition : Juin 2006
Nombre de pages de la partition : 4 pages
Durée : 3 minutes
Instrument(s) : Piano
Difficulté : Avancé
Pour écouter ou télécharger (AIDE) : Les Champs Encerclés.mp3
AIDE & FAQ
QUESTION : Comment fait-on pour écouter et télécharger les fichiers musicaux présents sur le blog ?
RÉPONSE : Lorsqu'il y a dans un des messages du blog un lien vers un fichier audio, un petit lecteur ( ) s'affiche avant le lien. Pour écouter le fichier, il vous suffit donc de cliquer sur ce lecteur.
Pour télécharger ce même fichier audio, vous n'avez qu'à cliquer avec le bouton droit de votre souris sur le lien qui vous intéresse et cliquer sur "Save Target As" ou "Enregistrer La Cible Sous", selon la version de Windows que vous utilisez. Ensuite, une boîte de dialogue s'ouvre, vous demandant de choisir l'emplacement où vous voulez télécharger le fichier audio. Lorsque cet emplacement est choisi, vous n'avez plus qu'à cliquer sur Enregistrer et le téléchargement s'effectue !
21 août 2006
Premier Message
Voici donc le premier message de ce blog qui, je l'espère, sera bien plus rempli dans les prochaines semaines ou les prochains mois. Eh oui, je suis très occupé, entre le sport, l'école, le piano, l'écriture, et bien d'autres choses... Mais assez parlé de moi.
Amusez-vous bien sur ce blog