07 juin 2007

On sait pas trop quoi faire

Soirée maussade, deuxième article.

Pas grand chose à dire. Sinon que personne n'est près de moi ce soir, personne ne me parle, personne ne m'accompagne... J'ai juste le goût d'aller me coucher, mais je suis trop faible pour y aller. Je suis super content, mais super triste. Mélange explosif et plutôt bizarre. Tout ce qu'il y a à dire, c'est qu'une personne peut, en faisant les gestes les plus petits et sans effet apparent vous couler à pic et vous faire sombrer au plus profond de la déception. En fait ce geste c'est l'absence de geste... ironiquement. Ceux qui comprennent tent mieux. Les autres vous ne pourrez jamais comprendre. De toute façon, je me connais ! Demain est un jour nouveau, je vais être super heureux et je vais me dire : "C'était un down d'ado comme d'habitude". Mais peut-être qu'il n'y a pas juste les hormones qui flanchent ici. Peut-être que l'esprit aussi. Et pas pour les raisons que l'on pourrait croire.

Désespoir

Inquiétez-vous pas, demain la vie sera belle. Car la nuit porte conseil.

Retour

Je crois pas qu'il y ait encore du monde qui viennent ici... faut dire qu'ils ont raison... Quoi qu'il en soit, si vous lisez ce message manifestez-vous, envoyez un commentaire... je le lirai. Aujourd'hui, j'ai plusieurs trucs à vous dire. Même si ça ne vous préoccupe pas trop, c'est peut-être en fait à moi-même que je tente de me parler. On ne peut se voir qu'en face de soi et seul avec soi ce qui n'arrive, malheureusement que très rarement. Bref, je crois que je vais recommencer à écrire ici... mais avant j'essayais d'écrire en organisant mes textes, comme j'organise mon cerveau, ma vie, mes pensées, mes relations, tout...

Je vois maintenant qu'on doit pas être organisé tout le temps dans la vie... quelquefois, il faut se laisser aller et laisser sortir tout ce que l'on a dans la tête... en autant que ça ne brime personne bien sûr... et le plus ironique dans tout ça, c'est que j'ai appris ça de mon prof de français. Quel rapport, me direz-vous. Pas grand chose, seulement un lien, faible s'il est, et puis, dans le fond, ça n'a aucun signification dans ce message... Bon, voilà que je divague... Mais je suppose que si vous êtes ici c'est pour lire des divagations, comme tous le font, jour après jour.

Bon. Vous voyez sûrement que je suis très perturbé maintenant. Sous mes apparences calmes et posées (faut bien que je les conserve), je commence à virer fou. Figurativement bien sûr, mais je vire fou, tout de même. Et certains d'entre vous le savent sûrement... et savent certainement pourquoi ! Tout ce que je peux vous dire c'est "continuez à me supporter, c'est là que j'en ai le plus besoin"...

Mais surtout, pas d'inquiétudes.. La fatigue y est pour quelque chose et je commence à être à bout de tout. C'est pas mal ça que je considère devenir fou ! C'est la vie !

Bon, je reviens bientôt dans un autre message de divagations futiles (eh oui stefe : futiles divagations).

23 février 2007

Sociéti (Partie 2)

(Suite du message précédent : Sociéti)

Mais au fond de moi restait toujours une lueur d’espoir qui, telle la lumière observée plus tôt au milieu du brouillard, perçait l’armure si forte et résistante de cette force incontrôlable et méconnue contre laquelle mon subconscient se battait férocement depuis ce qui me semblait être une éternité. Cette lueur grandissait toujours, et s’enorgueillissait d’enfin prendre le dessus contre l’obscurité du chaos profond. Et plus l’orgueil de sa quasi-victoire prenait de place, plus elle se nourrissait de cette énergie nouvelle. Bientôt, ses forces furent telles que la lueur explosa et prit de l’expansion, passant de petite lueur à étoile en quelques fractions de secondes. De cet astre, nouveau dans le firmament de mes deux entités, jaillirent des faisceaux de lumière plus éclatants qu’un reflet de soleil. À un autre niveau, la lutte entre la dépravation du monde de mon sommeil et la pureté de ma conscience dégourdie reprit. Le combat, plus féroce que jamais, animait les paradoxes de mon sommeil, tandis que mon être se livrait sans hésitation, impuissant devant le spectacle fantasmagorique de ces deux forces célestes qui, ultimement, décideraient de son sort. Poursuivant jusqu’à la décadence leur duel infini, les deux puissances s’entredéchiraient sauvagement, causant plus de tort à mon être passif qu’à leur immortel symbole. Ils infligeaient de tels dommages à mon esprit meurtri et déglingué que ce dernier était depuis quelque temps déjà tombé dans la ruine de la décomposition maligne de la raison. Il avait été converti à la folie surhumaine qu’il ne pourrait pas supporter et cela, les puissances l’anéantissant le savaient. Elles savaient qu’il ne pourrait s’en départir qu’en laissant sortir de son sein le fiel abject qui emplissait désormais ses veines contaminées. L’inéluctable fatuité dictée par celles-ci l’obligeait. La folie de mon esprit se démenant farouchement à l’intérieur de mon être grandit au point de ne plus pouvoir contenir dans ma petite caboche. La Débauche de mon sort prit alors fin et, brusquement, je sortis de ce sommeil paradoxal si agité que je venais de vivre et me réveillai.

20 janvier 2007

Renaissance du blog ?

Depuis bien des mois je n'ai rien écrit sur ce blog. J'ai en fait manqué de temps. Je vais donc laisser tomber dans les nouveaux articles les écrits inutiles, du genre des citations du jour, ou des choses comme ça.

Je vais en fait vous faire principalement part des écrits que je réalise, au fil des semaines. Il se peut que ce soit un peu long avant que je publie les prochains articles, car je prends désormais plus de temps pour écrire, pour mieux écrire. Voici déjà un extrait du début de ce qui sera peut-être un premier roman seul... qui sait !

Bip, bip, bip… Le son abrutissant de mon cadran retentissait inlassablement, me faisant entendre sa sonorité implacable de façon parfaitement régulière. Toutefois, celle-ci me parvenait déformée, comme si je n’étais pas régulier dans mon interprétation. Je semblais à certains moments émerger de l’épais brouillard sonore et visuel qui m’entourait, mais celui-ci, intangible et toutefois déterminé, reprenait contrôle à tous coups de mon être entier, ne me laissant voir et entendre seulement que des silhouettes, des ombres, se profilant dans sa masse grise et inerte. Ces silhouettes m’étaient inconnues, mais je n’avais pas une réaction de peur face à elles, comme j’en avais souvent face aux choses inconnues. Je n’avais pas cet ardent besoin de protection quasi-maternelle qui, d’habitude, parvenait à me rassurer lorsque j’étais confronté à l’extraordinaire. Bizarrement j’avais plutôt une impression de bien-être qui me poussait à laisser aller ma curiosité, peu importe les risques, plutôt que de rester confiné dans la sûreté de l’inaction. Cependant, bien qu’attiré par ces formes indistinctes, je ne pouvais pas agir. La brume insolite que je n’arrivais pas encore à comprendre, toujours infaillible, me plaquait sur mon lit, en exerçant une force surnaturelle sur mon corps. Toutefois, aucune douleur n’attaquait mon être. Je ressentais seulement une impression de bien-être, manifestée par une aura de chaleur se répandant dans ma chair. De plus, je distinguais vaguement une source lumineuse se profilant au loin, infime blancheur pointant timidement entre la noirceur des silhouettes et le gris sombre des volutes brumeux. Mais tandis que mon attention se portait sur ces gages de bienfaisance, je sentais inconsciemment la noirceur ambiante prendre de l’ampleur, et bien vite, les fabuleuses luminosités perçues auparavant furent englouties et réduites au néant. Sans vraiment le savoir, engourdis qu’étaient mes réflexes et perceptions, je sombrais peu à peu dans le gouffre duquel j’avais brièvement émergé quelques minutes plus tôt. Je revenais à la case départ, délaissant l’ébauche de compréhension que j’avais entraperçue pour le désarroi total du monde chaotique où je n’étais réduit qu’à un pion sans âme ni conscience et où mes actes étaient unilatéralement anéantis. Mes perceptions étaient à nouveau annihilées par ce même brouillard sombre et dense qui me faisait frémir d’angoisse. Mes requêtes de vision encore rejetées, mes envies de compréhension reniées et méprisées. Je sentais peu à peu mon corps s’éloigner de mon esprit, dont il s’était depuis bien longtemps détaché.

29 septembre 2006

La Musique : incompréhensible...

Bonjour à tous,

Comme je l'ai écrit dans mon dernier message, je n'ai plus beaucoup de temps pour blogger. Entre l'école, les concours, la musique, les sports, ma vie sociale, etc. j'ai bien du mal à me trouver des temps libres. C'est donc pourquoi je ne publierai plus pour l'instant de citations quotidiennes. Au lieu de cela, je vais tenter d'écrire plus de messages consistants.

Cette semaine, comme toutes les autres, j'ai fait passablement beaucoup de piano. Pour ceux qui ne le savent pas, j'en joue depuis huit ans, et je suis maintenant assez avancé. Sur Pianolibre, vous pouvez écouter les pièces que je joue. Mais ce n'est pas pour cela que j'écris ce soir ici. C'est pour vous décrire la musique.

En effet, la plupart du monde croient connaître la musique. Ces personnes sont souvent extrêmement cultivées et savent une pléiade de noms de groupes, d'artistes, de chansons, de paroles, bref de tout ce qui se rattache à la musique que l'on écoute. Et parmi ceux-ci, plusieurs s'imaginent que jouer d'un instrument n'est pas si dur que cela. Au début de mon apprentissage, j'avais cette impression. Mais cela fait maintenant longtemps que je me suis détrompé.

Dans les écrits qui suivent, je parlerai de musique classique le plus souvent, car elle est, selon tous les musicologues, les mélomanes aguerris et les musiciens accomplis la plus difficile techniquement et la plus complexe au niveau de l'expression. De plus, la musique classique est le fondement de la musique moderne. Elle la soutient, tel un pilier caché aux confins du temps, et que plusieurs renient, rejettent.

La musique, c'est bien plus que de simples notes. La musique implique toute une préparation mentale, bien au-delà de toute préparation mentale académique ou sportive. Bien des détails, aussi insignifiants en apparence soient-ils, ont une influence gigantesque sur la musique. Tout commence bien sur par l'approche de l'instrument. La façon que l'on a, avant même de jouer, d'arriver à l'instrument et d'entrer en contact avec lui. Je ne peux pas vous traduire en mots ce que devrait être une approche convenable, puisque chacun a sa façon d'aborder l'instrument. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il faut ensuite tenter de "comprendre" le piano. Il faut tenter de savoir ce que le piano est capable de faire et quelles sont ses limites, sans même y toucher. Et ensuite, il faut entrer en contact physique avec l'instrument, tâter ses touches, sans émettre aucun son.

Commence alors la préparation du début de la pièce. L'instrumentiste doit se mettre dans le contexte du morceau qu'il jouera. Il doit intégrer l'oeuvre, de telle façon qu'elle et lui ne forment qu'un seul tout, qu'ils fusionnent. Plus rien au monde ne doit exister, à part l'oeuvre qu'il jouera. Et avant même que le premier son ne soit émis, il faut que la pièce soit déjà commencée à l'intérieur de l'instrumentiste. Il faut que lorsque le son sortira, il soit dans l'ambiance de la pièce, tout de suite.

Et quand la première note est jouée, il faut rester dans la pièce tout au long de son exécution. Aucune distraction ne doit arriver, sous peine de briser la ligne musicale. Ainsi, le musicien doit rester dans une bulle où seuls lui et l'oeuvre qu'il joue doivent exister. Tout au long du voyage à travers cette pièce, la symbiose de la musique avec l'homme doit rester.

Voilà donc en bref ce qu'est réellement la musique. Euh... où plutôt un infime aperçu de ce que l'on sait et un encore plus petit aperçu de ce que la musique sera dans les siècles à venir.

23 septembre 2006

Citations du jour - 22 et 23 septembre 2006


S'éloigner de tout rapproche un peu de l'essentiel. - Loick Peyron



L'esprit c'est comme un parachute : s'il reste fermé, on s'écrase. - Frank Zappa

21 septembre 2006

Citations du jour - 14 au 21 septembre 2006

Rebonjour à tous,

Peut-être vous demandez-vous où j'étais passé cette dernière semaine pour ne pas avoir écrit ici, sur ce blog. Eh bien l'école est recommencée et j'ai souvent une tonne de travaux (surtout en maths (pour ceux qui me connaissent personnellement)) et de projets. De plus, j'ai un concours de musique qui s'en vient, à la fin septembre et que je dois préparer, tout comme celui qui se déroulera en avril, mai et juin. Pour celui-là, cependant, je jouerai un répertoire classique, qui demande une bien plus longue préparation. Voilà donc les raisons de mon inactivité sur la blogosphère cette semaine. Mais en même temps, cela m'a permis de faire le plein d'inspiration et de vous concocter de tous nouveaux articles, qui, je l'espère, sauront vous occuper aussi longtemps que je n'ai pas écrit ici...

En attendant, voici les citations des 8 derniers jours, qui sont toutes accompagnées d'images.



Les conseils de la vieillesse éclairent sans réchauffer comme le soleil d'hiver. - Vauvenargues


Si vous aimez la vie, elle vous aimera en retour. - Arthur Rubinstein


Si l'homme des cavernes avait su rire, le cours de l'histoire eut été changé. - Oscar Wilde

On ne peut être heureux si l'on ne désire rien. - Henri Laborit


L'amour est un rêve pour deux. - Björk


Les corps sont étranges. Ce qui est à l'extérieur ne correspond pas toujours à ce qu'il y a à l'intérieur. - Kitty Fitzgerald


Mieux vaut vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton. - Proverbe italien


Il est plus nécessaire d'étudier les hommes que les livres. - François de La Rochefoucauld

13 septembre 2006

Citation du jour - 13 septembre 2006

Le voyage est un retour vers l'essentiel. - Proverbe tibétain

12 septembre 2006

Citation du jour - 12 septembre 2006

L'amitié est l'amour sans ailes. - George Gordon, Lord Byron

11 septembre 2006

Citation du jour - 11 septembre 2006

Chaque pomme est une fleur qui a connu l'amour. - Félix Leclerc

10 septembre 2006

Citation du jour - 10 septembre 2006

L'erreur est humaine, le pardon divin. - Alexander Pope

09 septembre 2006

Citation du jour - 9 septembre 2006

Suite à un commentaire (de Fred pour ne pas la nommer !) ;), je n'écrirai plus rien pour présenter les citations du jour. Alors il n'y aura plus que la citation et l'image !!!

La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. - Proverbe chinois

08 septembre 2006

Citation du jour - 8 septembre 2006

Bonjour à tous. Vendredi déjà, dernière journée d'école pour la plupart de mes lecteurs, et pour moi ! Voici donc une citation légère pour finir en beauté la semaine !!!

Tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir. - Raymond Radiguet

C'était donc la citation du jour. Merci d'être venu et bonne journée.

07 septembre 2006

Citation du jour - 7 septembre 2006


Voici la citation du jour, en ce jeudi où cela fait une semaine que nous sommes dans le mois de septembre... L'automne approche à grands pas. Cette citation est un proverbe africain qui, comme tous les autres de la même origine, est passablement abstrait et porte à réfléchir.

Au bout de la patience, il y a le ciel. - Proverbe africain

Sur ce, passez une bonne journée et revenez demain !

06 septembre 2006

Citation du jour - 6 septembre 2006


Voici la citation d'aujourd'hui, qui vous portera à réfléchir un peu sur sa signification réelle.

Commettre au moins une folie par an pour ne pas devenir fou. - Vicente Huidobro

Merci d'être venu sur ce blog, et revenez demain pour la prochaine citation du jour.

05 septembre 2006

Citations du jour - 3, 4 et 5 septembre 2006

Rebonjour à tous. Voici maintenant trois jours que je n'ai pas écrit sur ce blog... J'en suis très navré, mais je n'en ai pas eu le temps, car je participais à un tournoi de soccer, qui a accaparé toute ma fin de semaine... Voici donc en rafale les citations des 3, 4 et 5 septembre



On n'est jamais si heureux que quand on a trouvé le moyen de se perdre. - Amélie Nothomb




Un maître est en lui-même un enseignement : chacun de ses gestes, de ses regards est une leçon. - Mark Fischer




Les grandes personnes ne sont que des enfants déguisés. - Pierre Daninos

02 septembre 2006

Citation du jour - 2 septembre 2006

Revoilà la citation du jour. En ce 2 septembre, je dédie cette citation à quelqu'un de très spécial que j'ai côtoyé pendant 8 ans et qui est maintenant parti étudier à Montréal. Il a été mon professeur de piano pendant ces 8 années, et c'est avec lui que j'ai fait mes débuts pianistiques. Je lui dois donc beaucoup et j'ai une pensée pour lui en ce 2 septembre où il a 26 ans

Le meilleur et le pire ne sont que le recto et le verso du même. - Christiane Singer

Bonne fête (pour ceux dont c'est la fête aussi) ... et revenez demain pour la citation du jour !

01 septembre 2006

Citation du jour - 1er septembre


Voici la citation du jour, en ce premier jour du mois de septembre. L'été se termine et l'automne s'en vient...

A tout repas, la faim est la meilleure et la plus piquante des sauces. - Chrétien de Troyes

C'était la citation du jour. Revenez demain pour la deuxième citation du mois de septembre !

31 août 2006

Citation du jour - 31 août 2006


Voici une autre citation du jour, concernant la naissance des êtres humains. Réfléchissez-y bien pendant la journée, et tentez d'en comprendre le sens profond

Chaque être naît seul, à son jour, à son heure, et vient au monde les mains vides. - Paulina Chiziane


Sur ce, passez une excellente journée et revenez demain, en ce premier jour de septembre, pour une autre citation du jour !!!

30 août 2006

Citation du jour - 30 août 2006

Voila la citation du jour, que je dédie à tous mes vrais amis, ceux qui ne doutent pas de l'amitié que j'ai pour eux, car cette citation les représente bien. Ils se reconnaîtront !!!

Ce sont mes amis qui m'ont fait aimer la vie. Ils me rendent meilleur à mesure que je les trouve meilleurs eux-mêmes. - Jacques Chardonne

Sur ce, passez une bonne journée, et revenez demain pour la citation du jour !

29 août 2006

Citation du jour - 29 août 2006

Voici donc une autre citation, pour vous porter à réfléchir durant la journée et pour vous remonter le moral, en cette journée où sûrement plusieurs d'entre vous rentrent à l'école (dont moi) !

La décision est souvent l'art d'être cruel à temps. - Henry Becque

Sur ce, passez une bonne journée, et revenez demain pour la citation du jour !

28 août 2006

Citation du jour - 28 août 2006

Voici la troisième citation dans cette série de la citation du jour. En plus, elle est en lien avec le titre du blog !

Les rêves sont la littérature du sommeil. - Jean Cocteau

Sur ce, bonne journée !!!

27 août 2006

Poésie Première - Lai du maraudeur de raison

Voici donc mon premier article concernant la poésie. Depuis que j'ai environ 10 ans, je m'amuse, dans mes temps libres, à écrire des vers. Souvent, rien de concret n'est produit, mais quelquefois, je dois dire que je fais de bons poèmes (sans prétention). Mais c'est vraiment lorsque quelqu'un me lance un défi que je me surpasse, et que j'exploite mon imagination à son maximum. Ainsi, cette année, dans le cadre du cours de français, c'est ce qui arriva.

Notre enseignante de français nous avait lancé un projet (comme nous en avons tant) qui, bien qu'il fût tout de même intéressant, n'attira pas l'attention de la plupart des élèves de la classe. Ce fut alors que notre enseignante, pour raviver l'intérêt, nous dit qu'elle allait participer elle aussi au projet, en créant de toutes pièces un poème de son cru. Qui plus est, elle nous proposa de lui lancer un défi, pour qu'elle ait tout de même à travailler un peu. Tout le monde lançait des propositions, toutes plus simples les unes que les autres et j'eus alors une idée. Je levai ma main et dis à notre enseignante : "Vous pourriez écrire un sonnet en double alexandrins (24 syllabes dans un vers) dont tous les vers commenceraient par la même lettre". Elle réfléchit un peu, puis, au bout d'un moment, accepta le défi, à la condition que je relève le défi qu'elle me lancerait. J'acceptai, la cloche sonna peu de temps après et tous sortirent de la classe, sauf moi, qui allai m'informer de la nature du défi qu'elle me lancerait. Elle m'informa alors que j'aurais à écrire le plus long poème que je puisse composer, selon la structure du lai. Le lai est un poème provenant du moyen âge qui était séparé en deux branches : le lai narratif et le lai lyrique.Ce dernier, qui était d'abord chanté par les troubadours, fut écrit ensuite par certains auteurs, dont le premier aurait été Guillaume de Machaut, quelques siècles plus tard, selon une forme bien stricte. Dans les temps plus contemporains, le lai s'est diversifié, et plusieurs variantes de formes apparurent. Le lai narratif, au temps du moyen âge, n'avait pas une forme générale précise, mais chaque lai avait une forme spéciale qui permettait que chaque oeuvre soit homogène et rythmée, tout autant que le lai lyrique. Cependant, un thème était récurent dans les lais narratifs. En effet, ceux-ci contaient tous les épopées fantastiques de chevaliers partis en croisade, ou partis en quête. Les lais narratifs, de par leur thème, étaient beaucoup plus longs et détaillés que leurs confrères les lais lyriques. Ils étaient même considérés par certains comme étant des romans abrégés (et avec raison).

C'est donc vers le lai narratif que je me suis tourné, avec l'objectif de me dépasser et d'écrire le plus long poème de ma vie. La première chose que je fis fus donc d'établir la forme de mon lai. Je décidai d'écrire mon lai sur les deux rimes du et du -i . Ensuite, je décidai que je ferais une forme de quatrains avec clôture de six vers. La rime en étant donc la rime A et la rime en -i étant la rime B, on obtient une forme comme suit :

A-A-B-B A-B-A-B A-B-A-B A-B-B-A-B-B

Peut-être ai-je mal expliqué, ou que vous ne comprenez pas encore le principe et la forme de mon lai, mais en le lisant, vous comprendrez bien mieux de quoi il retourne. Voici donc, en primeur sur le web, le Lai Du Maraudeur De Raison, comportant 258 vers, et 1296 mots :

Ô combien ne fus-je surpris
D’apprendre son départ ainsi
Dure épreuve vivement réprimée
Que son départ impondéré

Fantasque désir, grand ennui
Celui qui m’a déjà hanté
De tenter de vivre ma vie,
D’inlassablement la chercher

Un cœur de pierre j’ai repris
Puisqu’il m’a très vite retrouvé
Ce grand désir de malappris
Celui de tout laisser tomber

Mais au fond n’ai-je pas envie
De vraiment tout laisser tomber
Pour enfin aller la chercher ?
Ah ! quel dilemme est-ce d’être pris
À décider de sa santé,
Ou de celle d’autrui négliger.


Au seuil de la grande folie,
Quand ma raison s’en ressentit,
Je décidai de m’embarquer
Pour une extatique épopée

Extatique je la décris
Car l’espoir elle m’a redonné
Lorsque je l’avais pressentie
Dans mon cœur fraîchement renouvelé

Je partis en avant-midi
Fort et dûment revigoré
À l’idée de trouver ma vie,
Mon espoir qui m’était enlevé

Je marchai pendant plusieurs nuits
Devenant faible et affamé,
Sans pourtant me décourager
La cause pour laquelle je partis,
Mon désir de la retrouver
Habitant toujours mes pensées.


De larges ravins je franchis,
Je les parcourus sans répit
Pensant toujours, harassé
À son visage bien modelé

Des rivières, de façon hardie,
J’en franchis souvent à gué
Dans le rapide courant maudit
Guidant doucement mon destrier

Au fond des bois, plein de dépit,
Je parcourus les longs sentiers,
Seul parmi les hamamélis
Ma vie je faillis y laisser

Mais ce n’était rien, je vis pis,
Lorsqu’à lui je me butai,
Homme contre monstruosité
C’est de Zô dont je parle ici
Car ainsi je le nommai
Ce monstre tout dépravé.


J’accomplissais l’inaccompli,
Ma quête de toute une vie,
Quand je le vis, sans aucun gré
Dès lors ma quête en fut changée.

C’est quand je le vis qu’il prit vie,
Devant mes yeux affublés
D’une vision athée et impie
Et qu’il commença à parler

Il me raconta toute sa vie,
Sans que je l’aie demandé
Et me dit ce qu’il détruisit
Et ceux qu’il a durement hantés

Puis il m’attaqua sans avis,
Sans vraiment me laisser penser
Quelque chose me laisser tenter
Je fus donc vraiment vite pris,
Ligoté sans difficulté
Et chez lui vite emprisonné


Dans ses serres il prit ainsi
Mon lâche corps qui s’en ressentit
Le balançant à son dur gré
Puis chez lui, las, je tombai.

Chez lui, résidence bien nantie
Au fond des bois, très camouflée
Un saut je fis quand je la vis
Lugubre et sombre, froide et hantée

Y entrer, jamais de la vie,
Mais puisque j’étais ligoté
Je dus le faire et en faire fi,
Quand il m’y jeta de mal gré

Les pires horreurs de toute ma vie
Je les vécus là, résigné
Je ne pus que les endurer.
Mais un jour je m’en sortis
Je m’en fus loin, tout hébété
De ma chance et de ma santé.


Je partis donc, tout aguerri
De mon expérience bien sentie
Et je me remis à rêver
À ma belle, ma bien-aimée

De juvénile fougue bien rempli,
Je repartis dans les sentiers.
Mais un autre malheur me surprit,
Et je dus encore m’arrêter

Sur mon grand chemin, sans merci,
Une falaise je vis se dresser
M’y jeter, j’en eus envie
Mais sans m’y abandonner

Sur la roche je m’étendis,
Désespéré, sans idée
Les étoiles je n’eus qu’à fixer
Pour que la solitude m’ennuie
Et mes pensées vienne embêter.
Pour la première fois je pleurai.


Sur le sol froid je m’endormis,
Et j’y passai l’entière nuit
Par de grands rêves je fus bercé
Par des cauchemars je fus hanté

De santé j’étais donc rempli
Lorsque je me réveillai
Dans un chaud, doux et moelleux lit
Que je n’avais jamais touché

En me levant ce que je vis
Me pétrifia, j’en fus sonné
Des hommes avec de blancs habits
À mon lit étaient affairés

Ils m’apportèrent un bol de riz
Comme un Dieu je fus loué
Mais jamais ils ne m’ont parlé.
C’est ainsi que je sortis
De ma tente, tout dépité
Dès lors, je fus sidéré


Ce que je vis, j’en ris
Aucun obstacle à mon avis
De soulagement, je soufflai
Plus qu’une plaine large et ondulée

Un simple « au revoir » je leur dis
Pour maigrement les remercier
De m’avoir redonné la vie
Puis je me remis à marcher

À ce moment je me languis,
Sans savoir comment m’arrêter
Ni comment tout faire passer
Vers l’horizon je repartis
Un soleil de feu au côté
En feu comme mon cœur malmené


Je suivis mon instinct grandi
Pour la première fois je le fis
Durant des jours je marchai
Sans jamais rien rencontrer

Lors j’arrivai aux latomies
Je fus alors bien attristé
Que, dans ce lapis-lazuli,
Plein de bagnards soient enfermés

C’est alors que je m’y rendis
Comme toujours y mettant mon nez
Je me fis expulser par les lapsi
Se chargeant de les surveiller

Ils me crièrent plein de lazzis
Sempiternellement déplacés
Un d’eux chantait un moqueur lied.
Ils me lancèrent des pains rassis
Et d’autres choses dépenaillées
En m’envoyant vivement promener.


Sans m’attarder je repartis
Vers le lointain infini
Sans savoir où m’aventurer
Ni dans quel sens m’en aller

Le chemin principal je pris
C’est là que j’y rencontrai
Un riche homme sur une chaise pie,
Sedia gestatoria, monté

J’embarquai dessus, avec lui
Après qu’il m’y eut invité
Nous allâmes aux plaines Saint-Denis
Aux milles kiosques pleins et risqués

Dès lors je vis les rififis
Animant les ghettos hantés
De la peur et sans pitié
Mais nous continuâmes sans répit,
Sans fla-flas, sans les attirer,
Ces bandits mal nantis, mal nés.


Dans cette ville pareille à Paris
Nous vîmes des gens perdre leur vie
Souvent nous faillîmes être tués
Mais nous passâmes sans arrêter

Nous vîmes des tas de gens pourris
Qui perdaient toute leur santé
Il fut perfide et sans merci
Crachant sur eux, à leurs pieds

Jusque là je l’avais compris
Mais trop loin il est allé
Il les gifla sans avis
Lorsqu’ils l’eurent supplié

Dans son palais des tas de mies
Il me donna sans les compter
J’acceptai et les appréciai
Mais lorsque ses esclaves nourris
Aux rats et aux noctuidés
Arrivèrent, moi je m’en allai


Le maître de maison me vit
Et tenta de me faire des ris
Alors il me vit riposter
Et me vit durement l’injurier

Dans la grande foule je repartis
Comme un maraudeur, entêté
C’est alors que mon cœur bondit
Je la vis, après tant d’années

Au moins, elle était en vie
Mais comme elle avait changé !
Son visage et son âme vernis
De visu soumise et bafouée

Elle se tenait sur un lattis
Faible et sûrement écorchée
Elle allait bientôt m’être enlevée.
Sur une chaise couverte de lassis
Elle fut rudement embarquée
Et ne pipa mot, fut fouettée.


Puis contre un mur on la mit
Ce fut là que tout se fit
Son contrat de vie résilié
Lorsqu’elle fut lâchement fusillée

Une balle elle reçut que je vis
Pas plus n’en prit, je priai
Puis, lestement, je partis
Vers son corps chaud je m’élançai

Une balle et mon corps fut détruit
Un simple cadeau empoisonné
Qui me fit perdre ma belle santé
Au moins mon but fut-il conquis
Au bout de ce périple insensé
Ma vie il ne fit que gâcher


Au moins eus-je la chance d’être en vie
À ses côtés près des ligies
Dans la fleur de l’âge rassemblés
Et aujourd’hui déracinés

Et je meurs aujourd’hui
En écrivant ces lignes restées
Dans ma tête toute ma courte vie.
Je salue ainsi la santé !

Enfin je la rejoignis
Et me couchai à son côté
Mon sang peignant un beau lavis
Avec le sien entrelacé

À la fin de notre latrie
Nous fûmes ainsi arrivés
Et dûmes la résilier.
Notre dernier souffle de vie
Nous fut durement extirpé ;
Les frontières damnées je passai.

Jérémy Boulanger-Bonnelly

Citation du jour - 27 août 2006

Voici donc la continuité de la série des citations du jour. Pour la deuxième de cette suite, voici une citation de Honoré de Balzac, qui a tourné de façon humoristique un célèbre proverbe.
Il faut battre son frère quand il est chaud ! - Honoré de Balzac

Qui fut dérivé du proverbe : Il faut battre le fer tant qu'il est chaud !

Sur ce, passez une bonne journée et revenez demain, pour la citation du jour !!!

26 août 2006

Citations sur l'adolescence

Voilà un sujet que j'aime bien : les citations. Se rappeler de phrases, souvent lourdes de sens, qui ont été dites par des personnes, dans le passé proche, ou le passé lointain, et qui nous éclairent (ou nous mystifient) sur des sujets de notre vie. Bref, les citations portent sur tout et agissent de différentes façons. C'est pourquoi, en plus de faire la citation du jour ici, j'ai décidé de faire un message contenant exclusivement des citations sur l'adolescence, qui sont souvent très vraies, et qui vous feront réfléchir sur ce que vous êtes (si vous êtes un adolescent), sur ce que vous avez été (si vous êtes plus vieux), ou même sur ce que vous allez devenir (si vous êtes plus jeune).

L'adolescence est décrite dans le Petit Larousse Illustré comme étant la : "Période de la vie entre l'enfance et l'âge adulte, pendant laquelle se produit la puberté". C'est tout à fait vrai, mais c'est bien plus que cela, car l'adolescence est bien spéciale et extrêmement complexe. C'est aussi le moment où nous découvrons notre personnalité, où nous nous remettons en question, où nous découvrons vraiment le monde qui nous entoure, où nous apprenons à apprécier ceux que nous avons et où nous faisons des tonnes d'expérience. Bref, c'est la période où on découvre le vrai sens de notre vie, avec tout ce que cela comporte.

L'adolescence, c'est un passage obligé vers notre vie future, vers la stabilisation de notre esprit. C'est là que nos conceptions d'enfant se bouleversent pour donner celles que nous aurons tout au long de notre périple sur terre. Et c'est pourquoi chacun et chacune doit se poser des questions fondamentales sur soi lors de cette période, pour devenir, au bout du compte, un adulte.

Voilà donc, pour vous faire réfléchir sur l'adolescence, quelques citations sur cette période de remises en question.


Adolescent, j'étais pyromane. On m'a placé dans un foyer. - Robin Williams

Nul n'est plus misanthrope qu'un adolescent déçu. - Herman Melville

L'homme est un adolescent diminué. - Michel Houellebecq

Par définition, l'adolescent c'est l'être bouleversé, déboussolé par excellence. - Marc Doré

L'adolescent est l'amalgame d'un adulte en "devenir" et d'un enfant en "revenir". - José St-Louis

L'adolescence est le temps où il faut choisir entre vivre et mourir. - Hafid Aggoune

Le rêve est nécessaire quand s'achève à jamais le temps de l'adolescence. - Claude Jasmin

L'adolescence est le seul temps où l'on ait appris quelque chose. - Marcel Proust

Rien de plus terrible, quand on a été un enfant de talent, de n'être plus qu'un adolescent qui se cherche. - François Hertel (Cette citation me convient particulièrement)

La maladie de l'adolescence est de ne pas savoir ce que l'on veut et de le vouloir cependant à tout prix. - Philippe Sollers

Etre un adolescent, c'est pire qu'être un enfant parce que tu es conscient de tout ce qui t'arrive. - Michel Gosselin

L'adulte ne doit jamais trahir, délaisser cette époque des envols les plus osés, les plus capricieux : l'adolescence. - J-Léopold Gagné

L'adolescence n'est-elle pas une merveilleuse crise de folie qu'il ne faut pas laisser passer sans trancher dans le vif de ses sensations. - Dominique Blondeau

L'adolescence est une emphase : elle est sensible à la bassesse, plus encore qu'à l'erreur. - Jean-Michel Michelena

Crise d'adolescence : en réalité, le seul moment où l'homme, ayant mesuré son destin, est tenté d'aller jusqu'au bout de ses pensées. - Pierre Turgeon

Un adolescent est à coup sûr devenu adulte lorsqu'il cesse de poser des questions et demande qu'on ne lui en pose pas. - Anonyme

Les enfants sont en pleine adolescence quand ils commencent des tas de choses qu'ils n'arrivent jamais à terminer et, entre autres, des coups de téléphone à leurs amis. - Anonyme

L'adolescence, c'est l'époque où un enfant sait tout, à condition que cela n'ait aucun rapport avec les programmes scolaires. - Anonyme

Une éducation est réussie le jour où l'adolescent peut dire à ses parents et à ses maîtres : vous vous êtes trompés, votre univers, nous, on n'en veut pas. - Maud Mannoni

Rien n'est plus irritable que l'indépendance de l'adolescent. Si on froisse en lui ce droit qu'il vient de se découvrir avec ravissement, il se rebiffe et fait par révolte le contraire de ce qu'on lui commande. - Rex Desmarchais

Votre enfant devient adolescent lorsqu'il cesse de demander d'où il vient et qu'il ne dit plus où il va. - Anonyme


Et pour finir, une qui est dédiée à mes vrais amis (ils se reconnaîtront) :

Les amitiés de l'adolescence, rien ne peut en effacer complètement la trace dans notre coeur. Ce que nous avons de meilleur, nous le devons à la pureté et à la grandeur des sentiments qu'elles nous ont fait éprouver. - Robert Charbonneau

25 août 2006

Citation du jour - 26 août 2006

Voici donc le début d'une série dans ce blog : à chaque jour, le plus possible, je vais mettre une citation sur mon blog, qui vous fera rire, sourire, ou pleurer, mais qui, peu importe, égayera votre journée.. Cependant, si quelquefois la citation du jour n'est pas là, c'est normal, puisque mon horaire sera cette année encore, je le crois, bien chargé !



Les pommes de terre cuites sont tellement plus faciles a digérer que les pommes en terre cuite ! - Alphonse Allais

School Time ==> La Réforme est à nos portes...

À quelques jours de la rentrée des classes, dans les écoles primaires et secondaires du Québec (et de plusieurs autres endroits d'ailleurs), voici un post incontournable, sur le sujet à la mode de par chez nous : l'école.

L'école, qui accapare notre jeune vie d'étudiant et qui nous laisse entrevoir ne serait-ce qu'un peu de notre vie future. L'école, où nous passons en moyenne 5 ou 6 heures par jour, et donc entre 25 et 30 heures par semaine, ce qui donne au bout du compte (si on tient compte du fait que nous sommes obligés à asser 180 jours à l'école par année scolaire) ce qui fait un minimum de 900 heures par année scolaire !

Mais assez parlé de chiffres. Ce pourquoi j'écris sur l'école, c'est pour plus spécifiquement m'attarder à la réforme de l'éducation, qui est en cours d'application, depuis bientôt 7 ans (depuis le début des projets pilotes) au Québec. Fort heureusement (selon moi), la cohorte dont je fais partie a réussi à éviter cette réforme, puisqu'elle est la dernière à recevoir l'enseignement régulier.

Ayant fait partie du conseil d'établissement de mon école l'an passé, en tant que président des élèves d'un des deux pavillons, j'ai pu donc observer l'application de la réforme l'an passé en secondaire 1 (moi étant en secondaire 2). J'ai donc assisté, et à quelques reprises participé, aux nombreux débats sur la question de l'application de cette nouvelle manière de faire qui, je dois dire, étaient assez houleux. Mais ce qui en ressortissait était bien souvent le fait de l'unanimité, ou tout du moins de la forte majorité.

Les constats que les professeurs posaient (puisqu'ils étaient les plus touchés par la réforme autour de nos tables de discussion) étaient définitivement négatifs, sur la majorité des points. Quelques aspects positifs pouvaient être ressortis, mais en général, le feedback, était que l'application était difficile. Et, selon moi, ce n'est pas tant le principe de la réforme qui pose un problème, mais plutôt le soutien que les différents intervenants peuvent recevoir du gouvernement, soutien qui passe principalement par l'encadrement, la formation, et bien sûr l'argent. Car cet argent, le gouvernement en manque et ne peut donc appuyer ses décisions quant à la réforme avec des sous. Par exemple, à notre école, l'argent qui est donné par le gouvernement pour acheter les nouveaux manuels scolaires de réforme est dérisoire, car il n'est que de 139 000 $ pour l'ensemble des cinq niveaux du secondaire. À cela il faut ajouter la somme que l'école même devra dépenser, à même son budjet, pour épauler cette subvention, et qui correspond à environ 30 % du montant (soit environ 40 000 $). cela donne un total d'environ 180 000 dollars pour les manuels de réforme pour l'ensemble de l'école. Et de plus, ce montant n'est pas recrudescent, ce qui veut dire que le gouvernement fournira ce montant une seule fois, pour toutes les années à venir.

Au bout du compte, ce financement global correspondra concrètement, dans les classes, à une série-classe de chaque manuel, ce qui veut dire que 32 manuels de chaque type seront disponibles dans chaque classe. Mais cela veut aussi dire que plus personne ne pourra emporter ces manuels à la maison, puisque plus de 32 élèves passent dans chaque classe chaque jour. Révolu, le temps où, à chaque soir, les élèves traînaient leurs manuels et faisaient grâce à ceux-ci leurs devoirs à la maison. Cela, cependant, ne veut pas dire qu'ils ne feront plus de devoirs ! Les enseignants devront se tourner vers les bonnes vieilles photocopieuses et vers les fiches reproductibles (ainsi que vers les cahiers d'activités) pour fournir à leurs étudiants de quoi consolider leurs acquis à la maison.

Cela démontre bien la détresse des écoles et des professeurs qui devront, pour pouvoir mener à bien l'application de la réforme, recevoir du financement de plus et avoir plus de support à leur disposition, car pour l'instant la réforme est bien loin encore d'être intégré à la culture québécoise de l'enseignement.

24 août 2006

Composition - Hymne des Ethructions

Voici ma troisième composition pour piano, que j'ai terminée la veille de mon départ au camp Trois-Saumons. Bien qu'elle soit sans parole, je voulais porter, à travers la musique, un message bien spécial, lorsque je l'ai composée. Comme bien des gens, j'étais exaspéré des massacres qui se produisent partout sur notre chère planète, et dans un accès de fureur, j'ai composé cet hymne. J'étais en maudit contre tous les extrémistes et les kamikazes, mais surtout contre les administrations gouvernementales qui font des réactions excessives à ces atteintes (pour ne pas nommer l'administration Bush (une parmi tant d'autres)) et qui, de par leur répliques, entraînent les destructeurs de ce monde dans un cercle vicieux où ces derniers font de plus en plus d'attentats, car les gouvernements réagissent à leurs manoeuvres. Nous pourrions donc affirmer que les administrations gouvernementales qui réagissent excessivement font partie des destructeurs de notre monde.
De plus, comme ces gouvernements ne peuvent pas se contenter d'une gaffe, il faut qu'ils se mettent à investir dans des programmes risibles et/ou inutiles ou qui ne devraient pas être prioritaires (prenons comme exemple l'armée). Il se met donc à manquer d'argent ailleurs et des programmes pourtant nécessaires prennent le bord et se retrouvent démunis.
L'idéal ne serait-il donc pas que les gouvernements gardent leur tête froide, et agissent pour le bien de leur peuple, et non seulement pour leur propre bien, pour leur propre réputation ? Ils devraient investir dans des programmes utiles et selon les convictions du peuple, et non les leur.
Voici donc pourquoi j'ai décidé de composer cet hymne qui transmet ma rage contre les destructeurs de notre monde, ceux qui détruisent toutes les ethnies de la terre et qui ne laissent pas un moment de repos à ses habitants.

Date de composition : Juillet 2006
Nombre de pages de la partition : 2 pages
Durée : 1 minute 58 secondes
Instrument(s) : Piano
Difficulté : Avancé

Pour écouter ou télécharger (AIDE) : Hymne des Ethructions.mp3

Le Temps, Notion Abstraite

Ah, le temps... Notion abstraite que les humains croient être concrète. Durée des choses que l'humain a quantifiée, avec assez de succès, je dois dire, pour sa perception. Pour sa perception, je dis bien, car en fait le temps, selon bien des personnes, ne peut être quantifié qu'à une échelle réduite, telle celle de l'être humain. Mais la notion du temps est tellement ancrée en nous, ancrée dans nos vies que nous ne pouvons pas réellement concevoir un temps abstrait, un temps qui en fait n'existe pas. Je sais que ce que j'écris peut vous paraître un peu bizarre, car notre perception du temps est telle que nous l'avons apprise, mais parfois, il faut tenter de dépasser les barrières de notre instruction, et aller voir plus loin, se demander qu'est-ce qu'est le temps ailleurs dans l'Univers.

Desfois, on se dit que le temps passe bien vite, que les minutes s'écoulent rapidement. Mais souvenezvous quand vous étiez enfant. N'avez-vous jamais eu l'impression que la journée ne finirait jamais, qu'un mois était infiniment long ? C'est ce qui démontre bien l'ambivalence non-officielle du temps.

Cependant, le monde a bien pu faire un compromis et accepter la théorie relativiste d'Einstein, que tout le monde connait et qui, appliquée au temps, nous fait comprendre que le temps n'est pas fixe. Par exemple, un humain qui irait à une vitesse extrêmement élevée vieillirait moins rapidement qu'à la normale et donc passerait moins vite le temps. (Pour plus d'information sur la relativité générale)

Bref, selon moi, le temps ne peut être quantifié de façon exate qu'à l'échelle humaine, car l'Univers a bien des propriétés que l'homme ne connaît pas (et ne connaîtra probablement pas au complet) et qui bouleverseraient les conceptions minimalistes que nous avons de notre monde et des éléments, concrets ou non, qui nous entourent.

Video Game Pianist - Mario Bros

Voici une découverte que j'ai faite il n'y a pas longtemps sur le Web. Le vidéo qui se trouve plus bas est en effet un vidéo que je trouve formidable (bien que la qualité ne soit pas fantastique). Il s'agit d'un chinois, qui se nomme lui-même comme étant soit "The Blindfolded Pianist" ou bien "The Video Game Pianist". C'est vraisemblablement le vidéo qui se trouve plus bas qui lui a donné sa renommée mondiale, et qui lui permet aujourd'hui de gagner sa vie en jouant dans des festivals, ou dans des récitals solos, des pièces provenant de jeux vidéos, comme Mario Bros, ou Alladin, etc.


Martin Leung (de son vrai nom), est né en 1986, à Hong Kong, de parents japonais et chinois. À trois ans, sa famille et lui sont déménagés en Californie, où Martin prit goût au piano, en entendant sa soeur (plus âgée) en jouer. Immédiatement, ses parents l'ont inscrit à des cours, voyant son potentiel énorme. À la fin des années '90, il devient un musicien accompli et participe (avec succès) à de prestigieux concours. Il fait ses débuts au Carnegie Hall de New York en 2003, en jouant le troisième mouvement du concerto no. 1 de Mendelssohn (fichier audio de lui). Il se spécialise ensuite dans les musiques de jeux vidéo, une passion de jeunesse, et transcrit la musique de Super Mario Bros, et de plusieurs autres jeux. Tout cela à l'oreille ! Un peu plus tard, il se fait filmer par des amis chez lui, pendant qu'il joue un medley des pièces de Super Mario Bros 1, 2, 3 et de Super Mario World. Ce vidéo fait fureur et est présenté en vedette sur le site d'Ebaum's World. En terminant voici quelques liens web :

Et voici 1 vidéo qu'il a enregistré (d'autres viendront bientôt) :

23 août 2006

Just Take A Kayak !

Cet été, j'ai passé trois semaines autour du lac Trois-Saumons, proche de Saint-Jean-Port-Joli, au camp musical Accord Parfait. Et comme à chaque année (ça fait plusieurs fois que j'y vais), il y a bien des inside jokes qui se créent. Cette année, lors des premiers jours, un des professeurs (Nic Métivier, un des profs de guitare) a sorti une de ses compositions et nous l'a jouée. Au début, c'était juste à la guitare avec des paroles, mais on l'a vite adoptée et on a rajouté des instruments. Alors c'est devenu un peu comme notre toune culte de l'année. Un jour, on a même fait un coup avec ça dans la cafétéria. Avant de rentrer dans la cafétéria, nos moniteurs sont allés chercher un kayak à l'amirauté du camp. Alors quand on est rentrés dans la cafétéria pour bouffer, et qu'on était tout le camp musical dans la file, je suis allé au piano, un des profs a pris sa guitare, et tout le monde a chanté Just Take A Kayak, pendant que le Kayak rentrait.

Avec mon logiciel de notation musicale (Finale) j'ai entrepris, de retour chez nous, la retranscription d'une partition de Just Take A Kayak (arrangement de piano par moi...) Voici le fichier audio qui en est tiré (AIDE): Just Take A Kayak.mp3 et voici les paroles : LIEN

En fait, ce pourquoi cette pièce a été composée, c'est pour parodier l'entrevue que Céline Dion a accordée à Larry King, durant le show de ce dernier en direct, sur le réseau CNN, après que Céline ait donné 1 million de dollars à la Croix-Rouge, pour les victimes de l'ouragan Katrina en Nouvelle-Orléans (un très généreux geste). Beacoup de gens ont bien ri d'elle, puisque elle sortait de temps à autre des phrases ridicules.
CEPENDANT, j'admire quand même le geste qu'elle a posé, et je tiens à spécifier (suite à un commentaire) que ce sont seulement certaines phrases qu'elle a dites qui font rire certaines personnes, bien que je comprenne qu'elle ait été émue par la tragédie de Katrina.
Mais c'est à vous à juger de vos yeux, en écoutant le vidéo de cette entrevue ici même (P.S.: Le moment ayant donné naissance à la chanson Just Take A Kayak se trouve très exactement à 2:50 minutes) :

Et une petite surprise sur un site externe : LIEN

22 août 2006

Composition - Valse Expérimentale "Laffaraymi"

Voici ma seconde composition pour piano. Encore là, le titre peut vous paraître bizarre et même farfelu, ce qui est tout à fait normal. Mais il représente très bien l'essence même de la pièce. En fait, pour ceux qui connaissent un peu la musique, vous constaterez que la forme est basée sur une suite de quatre accords qui se répètent inlassablement à la main gauche, avec bien sûr des variantes incontournables, que ce soit dans le rythme ou dans les notes. Tout cela accompagnant une mélodie à la main droite, qui se complexifie de plus en plus, au fil de la pièce. Avec bien sûr une finale des plus excitantes, aux tendances héroïques, glorieuses.

Ça me fait penser à quelque chose que mon ancien professeur de piano m'a dit, concernant l'ensemble de mes compositions : "Elles ont des allures de musique de films", ou quelque chose comme ça. C'est peut-être à cause des finales qu'il a dit cela !

Bref, comme je le disais, j'ai choisi ce nom, d'abord car cette pièce est un valse (3 temps). Ensuite, car avec elle je désirais faire une expérimentation et voir si les gens pouvaient aimer cette pièce, même si sa structure, au fond, était extrêmement répétitive (bien que diversifiée par les variantes). Et finalement "Laffaraymi", pour remplacer les noms des quatre accords utilisés dans la pièce, soit La, Fa, Ré et Mi. Il ne m'a donc suffi de changer quelques syllabes pour d'autres syllabes homophones et le tour était joué, j'avais désormais un titre de pièce original et qui signifiait quelque chose, bien que la majorité des gens ne devinèrent pas sa signification !

Date de composition : Juin 2006
Nombre de pages de la partition : 4 pages
Durée : 3 minutes 24 secondes
Instrument(s) : Piano
Difficulté : Avancé

Pour écouter ou télécharger (AIDE) : Valse Expérimentale Laffaraymi.mp3

Composition - Les Champs Encerclés

Voici ma première composition pour piano. Bon, j'avoue que le titre est un peu bizarre et poche, mais il correspondait au paysage que j'avais sous les yeux lors de la composition de cette pièce. En fait, je l'ai écrite lors d'un voyage scolaire en Estrie. On était tous dans l'autobus et, n'ayant rien à faire, j'ai sorti une partition vierge de mon sac et j'ai commencé à écrire la mélodie. Cependant, c'est seulement de retour chez moi et devant mon piano que j'ai rajouté l'accompagnement. Ensuite, je n'ai eu qu'à transcrire le tout sur Finale (un logiciel d'édition et de création de partitions), qui m'a ensuite livré un fichier MP3 de ma réalisation. Ah, la technologie !

Date de composition : Juin 2006
Nombre de pages de la partition : 4 pages
Durée : 3 minutes
Instrument(s) : Piano
Difficulté : Avancé

Pour écouter ou télécharger (AIDE) : Les Champs Encerclés.mp3

AIDE & FAQ

Dans ce post, vous trouverez les réponses aux questions les plus fréquemment posées par mes lecteurs, concernant l'utilisation du blog et de tout ce qu'il contient. Pour me poser une question concernant le blog, laissez-moi un message sur deejayman1111@hotmail.com, ou laissez un commentaire sur ce post-ci avec votre question dedans.


QUESTION : Comment fait-on pour écouter et télécharger les fichiers musicaux présents sur le blog ?

RÉPONSE : Lorsqu'il y a dans un des messages du blog un lien vers un fichier audio, un petit lecteur (
) s'affiche avant le lien. Pour écouter le fichier, il vous suffit donc de cliquer sur ce lecteur.
Pour télécharger ce même fichier audio, vous n'avez qu'à cliquer avec le bouton droit de votre souris sur le lien qui vous intéresse et cliquer sur "Save Target As" ou "Enregistrer La Cible Sous", selon la version de Windows que vous utilisez. Ensuite, une boîte de dialogue s'ouvre, vous demandant de choisir l'emplacement où vous voulez télécharger le fichier audio. Lorsque cet emplacement est choisi, vous n'avez plus qu'à cliquer sur Enregistrer et le téléchargement s'effectue !

21 août 2006

Premier Message


Voici donc le premier message de ce blog qui, je l'espère, sera bien plus rempli dans les prochaines semaines ou les prochains mois. Eh oui, je suis très occupé, entre le sport, l'école, le piano, l'écriture, et bien d'autres choses... Mais assez parlé de moi.

Pourquoi Drealistic, me demanderez-vous ? Eh bien ce mot est un mélange entre deux mots anglais : Dream (DREAlistic) et Realistic (DREALISTIC). Car selon moi il faut, dans la vie, rêver et se créer des illusions pour avoir des but à atteindre. Et même si ces buts ne sont pas atteignables, il faut se les fixer pour avoir une motivation réellement motivante. Car si un but est atteint trop facilement, il n'y a aucun challenge, aucun défi. Conclusion : il faut donc rêver la réalité et vivre sa vie à moitié dans ses rêves et à moitié dans la réalité (un pied sur terre, et non les deux). Mais ce titre de blog n'a pas vraiment de rapport, pour l'instant, avec son utilisation.

En fait, je ne sais pas vraiment comment je vais l'utiliser. J'y publierai certainement des citations qui m'auront marqué, puisque j'aime bien les citations. Je ferai aussi pareil avec des proverbes. Puisque je suis poète à mes heures, j'y publierai de temps en temps mes réalisations poétiques. Puisque je compose aussi (pour piano et bientôt pour piano et voix) je posterai certaines de mes compositions, la balance étant sur mon site personnel (www.pianolibre.ca.gg). Je vous parlerai aussi de mes procains concerts, que ce soit en solo, en duo, avec des groupes, etc. Et qui sait, peut-être lancerai-je des scoops sur la publication de romans par moi et deux de mes amis, si finalement notre aventure d'écriture aboutit un jour.

Dans le fond, je vous parlerai de tout ce que j'aime, comme je l'aime !!!

Amusez-vous bien sur ce blog